HISTORIQUE DE L'ACCAP
HISTORIQUE DU CONSEIL EXÉCUTIF DE L'ACCAP
Le 14 septembre 1995, à Ottawa, s’est tenue la première réunion de ce qui allait devenir l’Association canadienne commémorative des agents de la paix (ACCAP). Une fois la décision prise de créer l’ACCAP, le travail a commencé pour officialiser la première cérémonie commémorative des policiers et des agents de la paix. Le dimanche 29 septembre 1996, la première cérémonie commémorative unifiée pour les policiers et les agents de la paix s'est tenue sur la colline du Parlement à Ottawa.
Le premier conseil exécutif de l’ACCAP en 1996 était:
Président: Vince Murray
Vice-président: Gary Martin
Trésorier: Gaston Ethier
Secrétaire: Marie Bean
Le premier conseil exécutif de l’ACCAP en 1996 était:
Président: Vince Murray
Vice-président: Gary Martin
Trésorier: Gaston Ethier
Secrétaire: Marie Bean
PRÉSIDENT FONDATEUR DE L'ACCAP
VINCENT JAMES MURRAY
1948-2014
VINCENT JAMES MURRAY
1948-2014
Lorsque Vince Murray est arrivé au Canada en provenance de son Irlande natale, il était déjà imprégné du désir et de l’énergie de laisser une marque dans son pays nouvellement adopté. Durant ses premières années, les expériences de Vince étaient variées et intéressantes. Il a voyagé d'est en ouest en observant les similitudes et les différences entre ses communautés et ses peuples tout en discernant progressivement les valeurs nationales des Canadiens. Finalement, Vince a trouvé la vocation qui l’avait toujours fasciné et attiré. Cela était de servir son pays en tant qu’agent de la paix.
Il est devenu agent correctionnel au sein de l'actuel ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l'Ontario. Peu de temps après, on remarquait le sens du service communautaire de Vince, son appréciation de l'équité ainsi que sa compréhension de la nécessité de reconnaître les sacrifices d'autrui, des principes qui lui étaient chers. Ces valeurs l'ont amené à se lancer dans une campagne visant à rendre hommage à un groupe spécifique de fonctionnaires dont les contributions avaient été ignorées pendant toute l'histoire du Canada. Il s’agissait de la multitude d’agents de la paix qui avaient joué un rôle crucial dans l'établissement d'un pays libre et respectueux des lois faisant l'envie du monde entier. Il a donc commencé, d'abord au sein de sa propre organisation, puis au niveau national, à créer une organisation puis un mouvement visant à faire reconnaître les agents de la paix canadiens.
De nos jours, l'idée de reconnaître le décès d'agents de la paix en service semble appropriée; pas inhabituel, juste ce que vous pourriez vous attendre. Ce ne fut pas pas toujours le cas. La reconnaissance offerte aujourd'hui n'a pas été facile. Les policiers tués dans l'exercice de leurs fonctions et les membres des forces armées décédés au combat, nous sommes depuis longtemps habitués à les honorer. Mais le mouvement visant à faire en sorte que le public, les médias et les gouvernements reconnaissent officiellement la contribution ultime des agents de la paix a réellement débuté il y a quelques années à peine. Ce mouvement a été initié, poussé de l’avant et réalisé principalement par Vince Murray.
Il y a des milliers d’agents de la paix dans ce pays qui appliquent un nombre incommensurable de lois et de règlements qui nous permettent de vivre dans une société ordonnée, sécuritaire et efficace. Avant Vince et l'évolution de l'Association canadienne commémorative des agents de la paix, la reconnaissance publique des agents de la paix décédés dans l'exercice de leurs fonctions était aussi silencieuse que les tombes dans lesquelles ils reposaient.
Vince leur a donné une voix à travers ses propres arguments et pétitions. Ce n'était pas facile, tous n'étaient pas convaincus que cette cause poussée par Vince Murray en était une bonne. Les obstacles étaient nombreux et il a fallu beaucoup de persévérance et d’engagement pour les surmonter. Il y avait une politique gouvernementale opposée, de la jalousie inter-organisationnelle, une intransigeance bureaucratique et plusieurs personnes inflexibles, toutes faisant obstacle.
La première étape consistait à créer une organisation. Depuis sa création par Vince jusqu'à sa réalisation comme premier organisme national chargé de veiller à ce que les agents de la paix décédés dans l'exercice de leurs fonctions soient commémorés, il était dirigé par Vince. Il était le cœur et le champion de ce qui allait devenir l'Association Canadienne commémorative des agents de la paix. Vince était, dès le début, le moteur au coeur de ce projet. Malgré toutes les frustrations, les déceptions et les épreuves, Vince a maintenu le cap.
Il n'était pas toujours diplomate mais Vince était déterminé à réaliser ce projet. C’était une cause à laquelle il croyait et qu’il poursuivait sans relâche. Il n'a jamais été intimidé par l'autorité ou les bureaucrates. Cependant, il était profondément respectueux des idéaux que les grandes institutions devaient représenter. Vince était intense quand il s'agissait de l’ACCAP. C’est son énergie et son engagement pour la cause, plus que ceux de tous les autres, qui ont fait de l’ACCAP ce qu’elle est aujourd’hui. Nous essayons tous de laisser un héritage, mais peu d’entre nous peuvent prétendre à la création d’un monument commémoratif sur le site du Parlement du Canada. L’ACCAP a exigé beaucoup de Vince et il a livré la marchandise. Les agents de la paix partout au Canada, maintenant et à l'avenir, lui sont redevables.
C'est Vince qui a choisi la devise de l’ACCAP - "in arduis fidelis". C'était lui, pendant ces années difficiles et formatrices; jusqu’au succès éventuel, puis au cours de ses dernières années de maladie, qui était très certainement: "inébranlable dans l’adversité".
En 2018, dans le but de reconnaître la contribution exceptionnelle de Vince à l'ACCAP, une bourse d'études fut établie à sa mémoire.
Il est devenu agent correctionnel au sein de l'actuel ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l'Ontario. Peu de temps après, on remarquait le sens du service communautaire de Vince, son appréciation de l'équité ainsi que sa compréhension de la nécessité de reconnaître les sacrifices d'autrui, des principes qui lui étaient chers. Ces valeurs l'ont amené à se lancer dans une campagne visant à rendre hommage à un groupe spécifique de fonctionnaires dont les contributions avaient été ignorées pendant toute l'histoire du Canada. Il s’agissait de la multitude d’agents de la paix qui avaient joué un rôle crucial dans l'établissement d'un pays libre et respectueux des lois faisant l'envie du monde entier. Il a donc commencé, d'abord au sein de sa propre organisation, puis au niveau national, à créer une organisation puis un mouvement visant à faire reconnaître les agents de la paix canadiens.
De nos jours, l'idée de reconnaître le décès d'agents de la paix en service semble appropriée; pas inhabituel, juste ce que vous pourriez vous attendre. Ce ne fut pas pas toujours le cas. La reconnaissance offerte aujourd'hui n'a pas été facile. Les policiers tués dans l'exercice de leurs fonctions et les membres des forces armées décédés au combat, nous sommes depuis longtemps habitués à les honorer. Mais le mouvement visant à faire en sorte que le public, les médias et les gouvernements reconnaissent officiellement la contribution ultime des agents de la paix a réellement débuté il y a quelques années à peine. Ce mouvement a été initié, poussé de l’avant et réalisé principalement par Vince Murray.
Il y a des milliers d’agents de la paix dans ce pays qui appliquent un nombre incommensurable de lois et de règlements qui nous permettent de vivre dans une société ordonnée, sécuritaire et efficace. Avant Vince et l'évolution de l'Association canadienne commémorative des agents de la paix, la reconnaissance publique des agents de la paix décédés dans l'exercice de leurs fonctions était aussi silencieuse que les tombes dans lesquelles ils reposaient.
Vince leur a donné une voix à travers ses propres arguments et pétitions. Ce n'était pas facile, tous n'étaient pas convaincus que cette cause poussée par Vince Murray en était une bonne. Les obstacles étaient nombreux et il a fallu beaucoup de persévérance et d’engagement pour les surmonter. Il y avait une politique gouvernementale opposée, de la jalousie inter-organisationnelle, une intransigeance bureaucratique et plusieurs personnes inflexibles, toutes faisant obstacle.
La première étape consistait à créer une organisation. Depuis sa création par Vince jusqu'à sa réalisation comme premier organisme national chargé de veiller à ce que les agents de la paix décédés dans l'exercice de leurs fonctions soient commémorés, il était dirigé par Vince. Il était le cœur et le champion de ce qui allait devenir l'Association Canadienne commémorative des agents de la paix. Vince était, dès le début, le moteur au coeur de ce projet. Malgré toutes les frustrations, les déceptions et les épreuves, Vince a maintenu le cap.
Il n'était pas toujours diplomate mais Vince était déterminé à réaliser ce projet. C’était une cause à laquelle il croyait et qu’il poursuivait sans relâche. Il n'a jamais été intimidé par l'autorité ou les bureaucrates. Cependant, il était profondément respectueux des idéaux que les grandes institutions devaient représenter. Vince était intense quand il s'agissait de l’ACCAP. C’est son énergie et son engagement pour la cause, plus que ceux de tous les autres, qui ont fait de l’ACCAP ce qu’elle est aujourd’hui. Nous essayons tous de laisser un héritage, mais peu d’entre nous peuvent prétendre à la création d’un monument commémoratif sur le site du Parlement du Canada. L’ACCAP a exigé beaucoup de Vince et il a livré la marchandise. Les agents de la paix partout au Canada, maintenant et à l'avenir, lui sont redevables.
C'est Vince qui a choisi la devise de l’ACCAP - "in arduis fidelis". C'était lui, pendant ces années difficiles et formatrices; jusqu’au succès éventuel, puis au cours de ses dernières années de maladie, qui était très certainement: "inébranlable dans l’adversité".
En 2018, dans le but de reconnaître la contribution exceptionnelle de Vince à l'ACCAP, une bourse d'études fut établie à sa mémoire.
EMBLÈME INITIAL DE L'ACCAP (1994)
IN ARDUIS FIDELES _ Inébranlable dans l’adversité
14 feuilles d'érable = 10 provinces, 3 territoires, 1 fédéral
Couronne = Reine Elizabeth
Poisson = Pêches et Océans Canada
Clefs = Correction
Balance = Justice
Orignal = Conservation
Mains = Douanes et Accises (maintenant Services frontaliers)
Couleurs de l'ACCAP = Bordeaux et or
14 feuilles d'érable = 10 provinces, 3 territoires, 1 fédéral
Couronne = Reine Elizabeth
Poisson = Pêches et Océans Canada
Clefs = Correction
Balance = Justice
Orignal = Conservation
Mains = Douanes et Accises (maintenant Services frontaliers)
Couleurs de l'ACCAP = Bordeaux et or
NOUVEL EMBLÈME HÉRALDIQUE DE L'ACCAP (2014)